La Vieillesse Au Nigéria Et En France


  • Department: French
  • Project ID: FRE0079
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INTRODUCTION 
LA VIEILLESSE EN GÉNÉRAL 
Ce mémoire vise à  examiner deux différentes cultures. Toutes les cultures ont quelques façons de vivre qui sont propres à elles. Il peut s’agir de comment on traite les vieux, la santé, la nourriture et la vie en général. 
C’est de ce point de vue que nous allons faire une comparaison entre la culture du Nigéria et celle de la France dans un aspect de la vieillesse. Lorsque nous parlons de la culture, c’est un aspect important de la vie, mais c’est important si nous nous intéressons à nos vieux. 
Avant de commencer ce travail, je vais tout d’abord définir le mot “la vieillesse”. 
La vieillesse, selon le Dictionnaire Universel, c’est une période ultime de la vie, fait d’être âgé, sénescence. Une autre définition est que 
la vieillesse est une période inévitable et naturelle de la vie humaine caractérisée par une baisse des fonctions physiques, la perte du rôle social joué comme adulte, des changements dans l’apparence physique et un acheminement graduel vers une diminution des capacités.  

A certains endroits au Nigéria, il y a un proverbe qui dit “Ce n’est pas le nombre des ans qui est sagesse”. Donc, le seul véritable enjeu de la vieillesse, c’est la sagesse, car celle-ci ne saurait être apprise ni par le jeune ni par l’adulte. Jeune, on n’est pas capable d’apprendre la sagesse. Ce qu’on apprend quand on est jeune, c’est à réciter et à lire, ce n’est pas la sagesse. Si l’on pouvait alors apprendre la sagesse, ce serait assurément la preuve d’une intelligence très précoce. Mais une pareille précocité est rarissime. Adulte, on n’est pas (non plus) capable d’apprendre la sagesse. Ce qu’on apprend alors, c’est ce qu’on voit et ce serait assurément la preuve d’une maturité peu commune. Mais cette maturité est rarissime. A soixante ou soixante-dix ans, non seulement richesse et honneurs paraissent comme nuages flottants, mais naissance et mort semblent se suivre comme matin et soir. Tout ce que nous avons appris, vu, pensé, ce à quoi nous nous sommes efforcés jadis et dont nous n’avons pas su profiter, tout cela nous pouvons aujourd’hui en tirer parti. Les prétentions de nos cinq sens ayant été éliminées, tout notre cœur se révèle peu à peu (dans sa pureté). C’est comme un tissu de soie écrue tombé dans la boue. Si on le lave, il retrouve facilement son état naturel, comme une perle perdue dans une chambre. Si on la cherche, on la retrouve aisément. Par conséquent, c’est dans la vieillesse qu’on peut véritablement apprendre à devenir sage. 
La vieillesse selon un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre, est définie comme l’âge ultime de l’être humain, qui succède à l’âge mûr, appelé aussi par euphémisme « troisième âge » (on nomme parfois quatrième âge le moment où l’on devient dépendant, qui correspondait dans la décennie 1990 au moment où on bénéficiait de l’aide physique de ses enfants nouvellement retraités). La vieillesse était naguère associée à l’entrée dans la soixantaine, voire avant. Elle est aujourd’hui  située, pour reprendre l’ancien slogan d’un journal “à 77 ans”. Au XVIIeme siècle, on parlait des personnes ayant entre 40 et 70 ans comme des vieillards. Les barbons de Molière ont à peine plus de quarante ans. S’il n’y a pas réellement d’âge biologique de la vieillesse, le regard social met un peu plus de temps à suivre l’évolution de la santé publique. 
Un premier palier commence vers l’âge de soixante-cinq ans lorsque la plupart des personnes ont pu quitter la vie active (avec retraite ou pension). Ces personnes peuvent avoir autant d’activités, voire davantage. Celles-ci s’exercent plus souvent pour leurs loisirs ou encore dans le bénévolat, et de façon plus espacée qui évite enfin la routine quotidienne des transports. 
On retrouve en général, chez une personne âgée, rides, cheveux blancs et perte des cheveux (pouvant provoquer – souvent chez l’homme – une alopécie complète ou incomplète ; les uns comme les autres de ces symptômes peuvent commencer entre 40 et 60 ans). Après 75 ans, des signes de faiblesse rhumatismes font perdre de leur grâce à la démarche et aux gestes et rendent aussi la vie quotidienne moins commode. 
La vieillesse répond aujourd’hui principalement à des injonctions sociales et médiatiques. La dépendance, ou la perte d’autonomie, de la personne du quatrième âge est la mesure principale de l’état de vieillesse. Un sociologue comme Serge Guérin parle de senior fragilisé (sefra) pour exprimer que la fragilisation peut être d’ordre physique, mental ou moral, mais aussi économique. 
La fragilisation mentale comprend la maladie d’Alzheimer. Quand une personne âgée commence à faire de l’Alzheimer, la zone temporelle où elle se projette devient plus centrée sur le présent et elle devient principalement préoccupée par sa sécurité et sa survie. On disait autrefois, maladroitement, qu’elle “retombait en enfance”. La part de vérité de cette formulation est qu’elle a plus que jamais depuis l’enfance besoin d’affection et de réconfort que la présence des êtres chers même si la personne malade ne semble pas reconnaître ses proches. 
Les personnes atteintes d’un début d’Alzheimer s’habituent à leur environnement, qu’elles appellent “leur maison”, et appréhendent fortement l’idée de s’en éloigner. Lors d’un déménagement, la conservation des meubles familiaux les rassure, mais elles sont longtemps désorientées. Dans des cas plus sérieux, ces personnes commencent à confondre les choses, par exemple ne savent plus si elles ont vu récemment des personnes ou des photos de celles-ci. Un autre avantage de la situation est qu’elles sont rassurées si elles sont entourées  de photo ou d’objets familiers. Pour les cas plus graves, il existe maintenant des tapis qui font appel à l’aide aussitôt que la personne âgée débarque de son lit, se lève de sa chaise, évitant ainsi la contention. 
Etant donné que le nombre des personnes âgées augmente pendant que le nombre de préposées aux bénéficiaires a de la misère à satisfaire la demande, le personnel des foyers où résident les personnes qui commencent à faire de l’Alzheimer n’ont pas toujours le  temps d’aller chercher les personnes qui n’ont pas entendu l’avertissement d’aller à la cafétéria pour le repas. Le fait de mettre une horloge à la disposition de la personne âgée lui permet alors de satisfaire son besoin de survie par la nourriture en se rendant elle-même à la cafétéria quand l’heure du repas est arrivée. Cela lui évite de rester assise, sur le bord de son lit, toute la journée en branlant les jambes pour courir à la cafétéria aussitôt que l’avertissement d’aller manger sera crié dans les corridors. Comme le dit Abraham Maslow, le premier besoin de tout être vivant est la survie par la satisfaction de ses besoins de base et personne n’y échappe. 
Bien entendu, à mesure que la maladie prend de l’ampleur, comme la personne Alzheimer ne comprend plus l’utilité des choses, elle enlève ses dentiers, tous les fils qui servent à sonder ses signes vitaux, son appareil pour entendre, et, finalement, ses vêtements qui lui serrent le corps, etc. Elle finit par détester ceux qui lui donnent des injections pour sa santé, car elle les voit comme des méchants et s’impose des soins de confort jusqu’à sa mort qui ne tardera pas. C’est dans ce sens qu’évolue la mode de l’euthanasie pour les personnes consentantes.     
Ce mémoire vise à examiner deux cultures, toutes les races du monde, blancs, noirs, etc. ont quelques façons de vivre qui sont propres à elles. Il peut être la manière de saluer, la manière de s’habiller, la manière de célébrer, etc. qui leur appartiennent. 
C’est de ce point de vue que nous allons faire une comparaison entre la culture au Nigéria et en France. Lorsque nous parlons de la culture, c’est un aspect de la vie très vaste, mais nous allons traiter un aspect qui est très important entre les deux sociétés ou bien pays.  
Ayant donné les définitions des mots clés, nous allons mettre l’accent sur le sujet “La vieillesse”.
Ce mémoire sera divisé en trois chapitres, avec des sous-titres. L’introduction parle de l’idée générale et des objectifs. Cette étude va nous aider à passer en revue la vie des vieux dans les deux pays (Nigéria et France).
Dans le premier chapitre, nous allons voir la vieillesse au Nigéria, les conditions des vieux au Nigéria et leurs sous titres. Dans le deuxième chapitre, nous allons traiter aussi la vieillesse en France et aussi les conditions des vieux là bas. Les différences entre la vieillesse au Nigéria et en France seront traitées dans le troisième chapitre. Après les chapitres, suivront la conclusion où nous allons voir comment améliorer les conditions des vieux au Nigéria et la bibliographie.    

TABLE DES MATIÈRES 
Titre     ---- i
Approbation    ----- ii
Dédicace    ---------- iii
Remerciements    -  iv
Table des matières   -------   vi
INTRODUCTION   -------   1

CHAPITRE I : LA VIEILLESSE AU NIGÉRIA   8
1.1L’idée générale sur la vieillesse au Nigéria  ------ 8
1.2Les conditions des vieux au Nigéria   --- 11
1.2.1L’abus et la négligence des vieillards  --------- 11
1.2.2La structure de la famille au Nigéria  ---------- 12
1.2.3Disposition de soin pour des personnes âgées au Nigéria  ----  15
1.2.4Politique sociale et la vieillesse au Nigéria  -- 18

CHAPITRE II: LA VIEILLESSE EN FRANCE   ------- 21
2.1 L’idée générale sur la vieillesse en France  ---- 21
2.2 Les conditions des vieux en France   - 23
2.2.1 Les personnes âgées en France et leur condition d’habitat  -- 23
2.2.2 Bien vieillir en France    --- 24
2.2.3 Les personnes âgées et le gouvernement  ---- 25
2.2.4 L’effort en faveur de l’aide à domicile  ------ 26
2.2.5 Le développement des établissements et des services  -------  27
2.3 L’action bénévole en institution pour personnes âgées  --------  28
2.3.1 Objectifs du bénévolat    --  28
2.3.2 Constat    --- 30

CHAPITRE III: LES DIFFÉRENCES ENTRE LA VIEILLESSE AU  NIGÉRIA ET EN FRANCE ----- 31
3.1 Le Nigéria    -- 31
3.2 La France    --  32
CONCLUSION     34
BIBLIOGRAPHIE   ------ 36 



LA VIEILLESSE AU NIGÉRIA 
1.1 L’idée générale sur la  vieillesse au Nigéria 
Le Nigéria avec une population de 140 millions (NPC 2006) est le pays le plus peuplé en Afrique et le neuvième au monde (UN 2005). 
L’espérance de vie s’élève à 51.6 ans. Le taux de croissance démographique entre 2000-2005 est de 25% avec 5% de la population totale âgée de 60 et plus. Le Nigéria est une République fédérale composée de 36 Etats, divisée à peu près en 765 zones. Les Etats fédéraux possèdent un certain degré d’autonomie. Le gouvernement fédéral tient la tête de la direction et contrôle l’économie en dirigeant des affaires de toute la nation. 
Le Nigéria est culturellement hétérogène avec plus de 350 groupes ethniques linguistiques, avec une majorité d’Hausa au nord, les Yoruba au sud-ouest et les Igbos au sud-est. Ils partagent tous une même origine culturelle, et ainsi, ont une perception de soin des personnes âgées. 
Globalement, la plus grande augmentation de nombre de personnes âgées se trouve dans les pays sous développés, qui expérimentent maintenant le passage rapide de mortalité et de fertilité élevée vers une fertilité réduite et de plus grande longévité. Le Nigéria n’est pas une exception. Tandis que le vieillissement de population dans les pays développés a évolué graduellement en raison d’une baisse initiale de la fertilité et une amélioration au niveau de vie pour la majorité de la population durant une période relativement longue après la Révolution industrielle, le vieillissement de population dans des pays en voie de développement se réalise plus rapidement en raison du déclin rapide de la fertilité et d’une espérance de vie croissant. 
Le Nigéria voit cette nouvelle issue comme un sérieux défi de  l’avenir : l’incapacité du gouvernement à faire face au paiement régulier des pensions des ouvriers retraités, l’insuffisance des œuvres sociales et l’installation sanitaire pour prendre soins du vieillissement de la population. 
La vie des personnes âgées est caractérisée par une croissance insuffisante souvent par le biais du support usuel de la famille, l’exclusion sociale et la sécurité sociale inexistante que a été leurs expériences. Ceci étant très vulnérable à la pauvreté et aux maladies. 
Une croissance du nombre de personnes âgées a apporté inévitablement une augmentation aux effectifs et a intensifié leurs problèmes et besoins. Des personnes âgées au Nigéria souffrent beaucoup de difficultés dans une société qui est de plus en plus hostile, concurrentielle et intolérante. Des personnes âgées constituent le plus pauvre groupe dans la société nigériane. La mise en œuvre des buts de développement du millénium (MGDs) par le gouvernement nigérian n’a souvent pas de considération pour ces malheureux vieillards. Essayer de trouver des solutions à la pauvreté et à la malnutrition en 2015, sans considérer les personnes âgées, affectera le succès du programme bien visé et programmé.
Il y a une tendance d’avoir un taux de croissance rapide de la population âgée dans les années à venir,  et un taux de croissance inférieur parmi la population jeune. L’implication est qu’il y a un changement important dans la répartition par âge de la société nigériane. Selon les résultats du recensement national organisé en 2006, la population augmente en nombre et le taux d’espérance de vie augmenterait graduellement avec des implications sociales et économiques significatives et atteindra les individus et le gouvernement nigérian. Par exemple, la proportion de la dépendance de vieillesse n’est pas haute actuellement (au moins comparé aux nations développées), mais il augmentera dans les années à venir. Ceci sert comme indicateur aux problèmes à venir.    

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