Arrière Plan

La société africaine a bien définie la place de la femme. Cette place est toujours au foyer comme les domestiques et pour la recréation des enfants. Aussi pendant longtemps, l’écriture en Afrique, a été considérée comme la chasse gardée de la gent masculine. A preuve, dans son excellente Littérature nègre où Jacques Chevrier retrace le parcours du roman africain, en 1974, il n’est point mentionné de romancières africaines.

Les femmes africaines sont toujours soumis aux plusieurs dégâts comme la polygamie, l’excision, le mariage force, etc. En addition, elles sont places dessous les hommes sans rien à faire que d’accepter les services des « époux ». L’arrivée des femmes écrivains sur la scène vers les années 1970 après l’Independence des pays africains marquent le commencement des luttes contre la stratification sociale et les autres méfaits mis aux femmes. Quelques écrivains comme Mariama Bâ, Une si longue lettre ; Régina Yaou, La révolte d’Affiba, commencent à utiliser la littérature pour exposer leurs histoires et chanter la libération des femmes, décrivant la confrontation entre son univers personnel et les contraintes imposées par la société.

Plus tard, les femmes se lancent dans l’aventure de l’écriture, élargissant le volet thématique de leur production et corsant leur style. Les productions féminines ont progressivement intégré les changements sociaux (Douceurs du bercail d’Aminata Sow Fall, Le ventre de l’Atlantique de Fatou Diome,), investissant le domaine politique (Opération fournaise de Régina Yaou, L’Aube se leva de Fatou Keita).

Aujourd’hui, l’émancipation des plumes féminines s’autorisent à explorer et à camper des personnages féminins ramant à contre-courant des valeurs sociales en vigueur dans la société dans laquelle ils évoluent (Une femme, deux maris de Fatou Fanny-Cissé,). L’écriture féminine explore également le corps féminin sous un angle plus qu’audacieux (Femme nue, femme noire de Calixthe Beyala). Même si avec d’auteurs différents, leurs livres portent presque les mêmes thèmes et Abdel Hakim Amzat a tracé avec son œuvre Pourquoi Moi ?, les démarches des écrivains féminines. Alors au cours de ce travail, nous allons analyser le roman vis-à-vis le thème d’irresponsabilité.

Objectif de l’Etude

Tout travail de recherche est en principe, base sur un ou plusieurs objectifs bien précis. Le notre est généralement une étude du roman Pourquoi Moi d’Abdel Hakim Amzat. Cette étude va révéler les causes de l’irresponsabilité dans la société à travers ce roman. Cette étude contribuera au savoir et générera une littérature qui pourra inspirer et éclairer d’autres études sur Pourquoi Moi ? Enfin, nous croyons que cette étude sera un outil indispensable qui aidera d’autres chercheurs et lectures à approfondir leurs connaissances sur l’œuvre d’Abel Hakim Amzat et la littérature africaine en général. 

TABLE DE MATIERES

Dedicace

Remiercements

CHAPITRE UN : INTRODUCTION

1.1              Arrière Plan

1.2              Objectif de travail

1.3              Delimitation de travail

1.4              Approche méthodologique

1.5              Problèmes recontrés

1.6              Delimitation de travail

1.7              Explication des termes clés

CHAPITRE DEUX : REVUE LITTERAIRE

2.1       Biographie de l’auteur

2.2       Résumé du roman

CHAPITRE TROIS : ETUDE DES PERSONNAGES

3.1       Les Personnages Principaux

3.2       Les Personnages Secondaires

3.3       Des Autres Personnages

CHAPITRE QUATRE : LES CAUSES DE L’IRRESPONSABILITE

4.1       Les causes de l’irresponsabilité

4.2       Les inconvenances de la condition féminine

4.3       Les souffrances d’Asaké dans le roman

4.4       La femme dans la société africaine

4.5       La lutte contre la souffrance de la femme africaine

CHAPITRE CINQ : CONCLUSION

Œuvres Citées